Selon nos informations et selon toute logique, la priorité économique et budgétaire de la prochaine législature sera de relancer l’économie et d’aider les indépendants et entreprises à éviter la faillite.
Même si la priorité va bien évidemment à la gestion sanitaire de la crise afin d’éviter la propagation de l’épidémie et des morts certaines, les effets du COVID-19 sur l’économie se font déjà ressentir.
Dans les secteurs les plus touchés comme l’HORECA ou le secteur des services, le risque de faillite et de perte d’emploi est déjà bien présent.
Au niveau Défense, cela engendre des incertitudes sur les budgets à venir, certainement au niveau des investissements. Cependant, des budgets ont déjà été planifiés et sont normalement « sécurisés » pour certaines initiatives HR, comme les chèques-repas, l’allocation d’Anglais ou l’allocation d’éloignement notamment.
Face à cette crise, nous pensons que la Défense a aussi un rôle à jouer. En tant qu’employeur fort du pays, la Défense est à même d’offrir des perspectives d’emploi. Nous demandons que la limite des 2125 recrutements pour les volontaires et sous-officiers soit supprimée pour permettre plus de recrutement dans les années à venir. C’est également une condition nécessaire pour garantir assez de personnel pour le fonctionnement de notre Défense.
Cela vaut également pour le recrutement du personnel critique qui devrait se faire sur base des compétences, quitte à revoir la barrière de l’âge pour certaines fonctions comme c’est déjà le cas pour les médecins.
Dans ces moments de crise, les militaires et le personnel de la Défense dans son ensemble font encore preuve de disponibilité et de flexibilité. Nous serons là pour rappeler au prochain gouvernement de ne pas les oublier !
En attendant : stay safe !