Ce 12 mars suite au Conseil National de Sécurité, la Première Ministre a annoncé des mesures d’application sur l’ensemble du territoire national. Parmi celles-ci, l’une concerne le travail qui doit se poursuivre dans la mesure du possible mais le télétravail doit être privilégié et, si nécessaire, renforcé. L’autre concerne les horaires décalés qui permettraient de ne pas surcharger les transports en commun.
Les messages reçus de nos membres, militaires et civils de notre Département sont malheureusement très inquiétants. En effet, le SLFP-Défense constate toujours un problème de mentalité au niveau des décideurs locaux par :
un frein à la possibilité de télétravail (voire de travail en bureau satellite) aussi bien dans l’autorisation initiale que pour l’augmentation du nombre de jours. Au stade actuel, notre organisation est convaincue que la capacité du réseau est suffisante et que des solutions créatives (pooling des laptops entre travailleurs, utilisation du portal,…) existent ! Dans le futur, seule une indemnité d’éloignement journalière compenserait l’impossibilité de travail à distance de nombreux collègues ;
un refus d’une plus grande flexibilité dans l’horaire variable avec non seulement des conséquences pour les transports en commun et le carpooling mais également pour l’organisation de la vie familiale de nos collègues suite à la suspension des cours au sein des écoles.
Le SLFP-Défense exige que le Top de la Défense fasse respecter les décisions fédérales à tous les niveaux du Département. Ce changement de mentalité sera certainement bénéfique après cette crise pour la mise en place d’une vrai « New Way of Working » à la Défense !