Sur la base de l'analyse des risques, la Défense a décidé que son personnel opérationnel devait bénéficier d'une protection supplémentaire. Vacciner tout le monde assure en effet une immunité de groupe et protège le détachement en opération.
Par conséquent, la vaccination pour les opérations est un critère pour rester CatOpsMed A. Cela signifie qu’en cas de refus du vaccin, on ne peut plus être CatOpsMed A. Ceux qui refusent deviennent alors des CatOpsMed W: inaptes aux missions pour lesquelles une vaccination COVID19 est nécessaire/exigée. Leur vaccin sera donné à des collègues qui les remplaceront en mission.
Pour le reste du personnel, le vaccin est RECOMMANDÉ mais non exigé. Il est possible que la Défense adapte cet avis ultérieurement sur base d'analyses de risques supplémentaires.
Qui est déjà vacciné au sein de la Défense ?
Le personnel médical travaillant à l'hôpital militaire (médecins, infirmières, etc.) a déjà été entièrement vacciné.
Plus de 85 % des militaires Ops ont déjà reçu leur première dose de vaccin : ces vaccins ont été fournis par le gouvernement fédéral. Le taux de refus de la vaccination par les militaires opérationnels est très rare (en dessous de 0,5 %)
La Défense rappelle dans une newsletter de la DGH&WB que : « En général, les vaccins actuellement disponibles (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson) sont très sûrs et les effets secondaires graves sont rares. Les avantages de la vaccination l'emportent largement sur les risques potentiels. Comme pour tous les vaccins, des douleurs, de la fièvre, des maux de tête ou de la fatigue peuvent apparaître. Ces symptômes sont temporaires et disparaissent en quelques jours sans aucune séquelle. »
Quid en cas de problème suite à la vaccination ?
Même si les cas de caillot de sang ou thrombose sont rares, l’assurance Hospitalisation DKV a rappelé qu’ils interviendraient en cas d’hospitalisation due aux conséquences de l’administration du vaccin contre la Covid-19, pendant la période de la campagne de vaccination.